Pour y parvenir, les chercheurs étudient 8 espèces de prédateurs marins supérieurs, vivant en Arctique ou en Antarctique : deux oiseaux volants (la mouette tridactyle en Arctique et le pétrel des neiges en Antarctique), trois oiseaux plongeurs (le guillemot de Brünnich, le guillemot à miroir en Arctique et le manchot Adélie en Antarctique) et trois phocidés (le phoque à capuchon en Arctique, le phoque de Weddell et l’éléphant de mer en Antarctique). Pourquoi ces espèces ? Parce qu’elles sont étudiées depuis plus de 40 ans pour connaître l’évolution de leurs populations, ce qui permet donc aux scientifiques de s’appuyer sur ces précieuses données, qu’ils complèteront sur le terrain en étudiant les comportements de ces animaux lorsqu’ils sont en quête de nourriture.